Nuage de Nuit

Nuage de nuit avait mal aux pattes, elle marchait depuis des heures à la recherche d'un proie, après être partie de sa combe douillette, affamée.
Une phrase la préoccupait encore : *pourquoi suis-je seule ?*
Si elle n'arrivais à attrapper ne serais-ce qu'un campagnol, elle allait mourir de faim !
Pendant des heures, elle parcourut les plateaux qui surplombaient la combe et les collines où elle s'était réfugiée pour la nuit, lorsque une odeur arriva jusqu'à ses narines... *un lièvre !* songea Nuage de Nuit.
Nuage de Nuit essaya de se rappeler les leçons élémentaires que ses deux parents (des solitaires) lui avaient enseigné : "Si tu veux avoir une chance d'attraper une proie, il faut que tu soi très discrète, que la proie ne te voie pas, ne t'entende pas, ne perçoive pas les vibrassions de tes pas sur le sol."
Elle était contre le vent, et la proie ne semblait pas l'avoir apperçue ou entendue.
*Je vais enfin pouvoir manger !* pensa-t-elle avec délectation.
Elle sauta sur sa proie et l'acheva d'un coup de patte.

C'est alors qu'elle sentit une autre odeur, que le fumet du lièvre lui avait caché : une odeur de chat.

Qui va là ? cracha-t-elle.

Quelqu'un m'appela.
Sortant de la tannière des guerriers, je vis le lieutenant de mon clan, chat qui ne m'aimait pas du tout ou alors ne laissait rien parraître. Me demandant ou était passer mon apprenti, je fis signe que je n'en savais rien. Il grommela dans ses moustaches, et me donna l'ordre d'aller le chercher les les secondes qui suivirent. Il faisait nuit. Mais pourquoi ais-je eu droit à cette apprentie court partout? Alala
Sortant du camp à vive allure, je rejoignis les plateaux, suivant une odeur plus que fammilière. Malgré mon exaspération, j'aimait beaucoup cette boule de poil. Je ne la connaissait que depuis... Deux jours, et pourtant, elle me plaisait bien. Elle me rapellait un peu ma fille...
Crak!
Une branche avait craquée, celà venait de derrière ces quelques broussailles. Avant de le voir, je sentis l'odeur de campagnol. Et bien sur, qui était avec? Mlle Nuage de Nuit. Qui se permit de cracher cette phrase:

<<Qui va là ?
-Quelqu'un qui va te tordre le cou. Pourquoi es-tu partis du camp stupide boule de poil?>> m'évertuant à parraitre en colère, je n'arrivais à cacher mon amusement. <<Belle proie.>>

La-dite proie me fit saliver. Je chassait cette pensée. Mon poil doré semblait rpendre vie au contact des rayons de lune, et un doux vents nocturne soufflait. J'observais la couleur d'encre de mon apprentie, ainsi que sa musculature. Il y avait de quoi faire une bonne guerrière, je l'avais remarquer au premier coup d'oeil. Attendant sa réponse, je m'assied la queue sagement autours des jambes, et me lécha une de mes pattes couleurs d'or, la regardant du coin de l'oeil.

- Qui va là ? lança l'apprentie, juste avant de sentir son mentor approcher.
- Quelqu'un qui va te tordre le cou. Pourquoi es-tu partis du camp stupide boule de poil ?
Elle paraissait très en collère. L'apprentie décida en son fort intérieur de faire profil bas cette fois.
Belle proie, fit la chatte au pelage doré en radoucissant le ton.

Tu trouve ? Fit Nuage de Nuit, aux anges, avant de se rappeller les premières paroles prononcées par son mentor.
Heu... le tas de proie... le tas de proie... heu... il était vide... s'évertua-t-elle à répondre intélligiblement.

Soudain, l'apprentie sentit une autre odeur.
Une odeur suffocante, qui vous prennait à la gorge et vous donnait la nausée.
Une odeur qui avait rytmé ses nuits, depuis ce fameux jour où elle avait retrouvé son foyer décimé et cette odeur qui saturait alors l'air.
Une odeur immonde, sale et puante.
Son poil se hérissa sur sa nuque, ses muscles se bandèrent et elle fit volte-face.

Un blaireau ! cria-t-elle.

-Nous n'avons aucune chance, il faut fuir !>>
Elle entendis à peine les paroles de son mentor, pourtant non dénuées de sens, toute entière consumée par la rage et le combat à venir. Le blaireau lui fonça dessus, et l'apprentie virvolta sous le nez de l'immense créature, qui la loupa, mais fonça sur l'autre chat resté figé sur place.
Le blaireau percuta Souffle de Pluie, qui alla s'écraser contre un rocher.
"Non !" s'écria l'apprentie en ne voyant pas son mentor se relever.
Déjà le blaireau était sur le chat. Il leva une patte immense, prêt à l'abattre sur Souffle de Pluie...
Furieuse, Nuage de Nuit banda ses muscles et sauta sur le dos du blaireau. Elle Planta ses griffes dans le cuir et les omoplates de la bête, qui furieux, essaya de la déloger mais en vain.
"Laisse... mon... mentor... tranquille !" cria la chatte entre deux ruées de la créature.
Toujours accrochée au dos du blaireau, Nuage de Nuit mordit violement l'oreille de la bête, qui rua de plus belle.
C'est alors que... (à toi de continuer )

En me releant, j'apperçus Nuage de Nuit se battre avec fougue. Elle griffait et mordait, et quand le blaireau eut droit à une morsure à l'oreille il se débattit de plus belle pour ruer et se débarasser de ce maudit chat. C'est alors que des odeurs d'autres chats me parvinrent. Une patrouille du Clan! Prenant de l'élan, je me rua sur l'animal pour le faucher, ce qui l'assoma pour quelques secondes. Les chats, attirer par notre raffut, nous trouvèrent très vite. parmis eux, le lieutenant du clan me regarda avant de porter attention sur le blaireau en train de se relever. Il fit un signe de queue et les deux guerriers l'accompagnant et lui-même se jetèrent sur la bête. A quatre contre un on avait peut-être une chance.

<<Toi, dis-je à mon apprentie, tu ne bouge pas. Tu t'es bien défendue, mais je ne veux pas risque que tu te fasses mal.>>

Après un regard appuyer qui en disait long sur ce que je pensais si elle bougeait ne serait-ce que d'un poil, je me jetait à mon tour sur le blaireau, le mordant à la pattes gauche, tirant de toute mes forces jusqu'à ce que l'os craque. Quelques minutes plus tard, le silence regnait à nouveau sur la lande, seuls des halètements de chats et des proies courant brisant ce silence. Le blaireau était au sol, griffer de partout. Le lieutenant demanda aux chats de le prendre, sa faisait une proie de plus. Me tournant vers Nuage de Nuit, je lui dit:

<<Et bien comme tu t'es levée pour remplir la pile de gibier, ce qui est très utile en pleine nuit, rammène donc ta proie. J'aimerais voir comment tu te débrouilles pour chasser d'abord. En tout cas, tu te bats bien.>>

Frottant amicalement mon museau sur son flanc, nous sortîmes du refuge, puant désormais le blaireau, et j'observait le plateau soufflé par le vent face à moi, ouvrant la gueule pour mieux sentir, oui, il y avait un lapin dans le coin. Regardant mon apprentie du coin de l'oeil, j'attendais sa réaction.

<<Toi, lui fit son mentor, tu ne bouge pas. Tu t'es bien défendue, mais je ne veux pas risque que tu te fasses mal.>>

Sachant quelle peine elle encourerait si elle bougeait ne serait-ce qu'une moustache, elle recula de quelques pas et ne bougea plus, regardant en tremblant les quatres guerriers combattre la bête.
Un poids s'ôta de ses épaules lorsque la créature tomba, morte.

Lorsque la patrouille fut repartie avec la dépouille du blaireau, Souffle de Pluie lui fourra la truffe dans le flan avant de miauler à son intention : <<Et bien comme tu t'es levée pour remplir la pile de gibier, ce qui est très utile en pleine nuit, rammène donc ta proie. J'aimerais voir comment tu te débrouilles pour chasser d'abord. En tout cas, tu te bats bien.>>

La poitrine de l'apprentie se gonfla de fiertée, et reconnaissante, elle alla chercher sa prise, lorsqu'une autre odeur lui chatouilla les narines *Un lapin !*
Du coin de l'oeil, elle observa Souffle de Pluie, qui la regardait attentivement, inexpréssive.
*On va dire que j'ai son accord !* se réjouit Nuage de Nuit.

Sans plus attendre, elle se mit en position de chasse. Elle attendis deux secondes, puis fondit sur sa proie, qu'elle tua d'un coup.
Puis elle revint, son butin dans la geule, devant son mentor.

Tu peux m'aider à porter le lièvre ? se contenta-t-elle de dire, fière comme un paon.

La chatte noire retourna chercher sa proie, fière comme tout, quand elle sentit le lapin. Elle me regarda alors, et après quelques secondes reporta son attention sur la boule de poil blanche. Se mettant en position de chasse, elle sauta et tua la proie d'un coup, et revint avec dans la gueule, gorgée de fierté.
Elle me demanda de l'aidé à porter le lièvr, si fière que j'émit un ronronnement d'amusement, et alla chercher la belle proie encore dans la cazverne. La rejoignant, nous nous mîmes en marche, et au bout d'un moment, je lui dit:

<<Tu chasses très bien. Fais cependant attention au vent, car je suis sure que tu n'y à pas vraiment prêter attetion avant de te mettre en position, car il soufflait en transversale, tu as eu de la chance que la proie ne t'es pas sentit. Et arrête donc de faire comme si tu avais terrassser un monstre!>>

La dernière phrase, bien que véritablement sérieuse, était surtout une plaisanterie vis-à-vis de l'apprentie pour lui montrer que j'étais fière d'elle, décidemment elle ferait une bonne guerrière. Oui, j'ai une drôle de façon de m'exprimer parfois.

Mon mentor, bien sûr, m'aida à porter ma seconde prise, et nous nous dirigeâmes vers le camp, lorsqu'elle me lança :

- Tu chasses très bien. Fais cependant attention au vent, car je suis sure que tu n'y à pas vraiment prêter attetion avant de te mettre en position, car il soufflait en transversale, tu as eu de la chance que la proie ne t'es pas sentit. Et arrête donc de faire comme si tu avais terrassser un monstre !

Je fit mine de m'offusquer en un "Bien sûr que si, que j'ai observé le vent, mais si j'avais bougé, ma proie m'aurais tout de suite apperçu ! Et puis je te signale que je t'ai sauvé la vie en sautant sur le blaireau !" et, lui bousculant l'échine, je nous fit rouler jusqu'en bas de la pente.

Pendant plusieurs minutes les plateaux résonnèrent de la bagarre des deux chattes qui ronronnaient aux éclats.


(Normalement ce rp est finit a part si tu veux rajouter quelque chose )